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Courir pour changer son histoire, pas pour écrire l'histoire


Je suis abasourdie depuis quelques mois car j’entends de plus en plus parler d’anxiété de performance chez nos jeunes. Petite définition de l'anxiété de performance chez l'enfant

L'anxiété de performance, c'est lorsque l'enfant a peur d'être jugé et d'échouer. Cette crainte est telle que l'enfant manifeste plusieurs symptômes intenses de « trac » avant, pendant et après une situation donnée. Cela peut être un examen, une présentation orale, une compétition sportive ou musicale, etc. En fait, tout ce qui amène le jeune à devoir montrer ce qu'il est capable de faire devant des tierces causes en lui un profond malaise. Des sentiments négatifs l'envahissent, parfois au point de réellement l’handicaper. Source : Canalvie.com

Moi qui prône le bonheur facile, le plaisir et qui clame haut et fort que le stress est malsain à la vie comme à la course puisqu’il nous empêche de s’abandonner. Il y’a un an je fondais le Pace du Bonheur https://www.facebook.com/nathaliemvbisson/ avec mission claire et unique CHANGER LA PERCEPTION DE LA PERFORMANCE.On nous demande d’être le meilleur dans toutes les sphères de notre vie, NON.

Le chrono tout comme les notes scolaires ne sont pas toujours représentatifs des efforts fournis et du VRAI sens de notre victoire Si on a mis tous les efforts nécessaires .Si on termine ce que l’on commence on est toujours gagnant, car au sport comme dans la vie, on ne doit pas être le meilleur, mais nous devons en tout temps donner le meilleur de soi-même.

On doit parler à nos jeunes de persévérance, d’effort non pas de performance. La persévérance ça s’enseigne, comprendre que nous avons chacun nos limites, et qu’avec la bonne approche elles peuvent toutes être dépassées. Il suffit d’avancer un pas à la fois, droit devant et jusqu’au bout à la vie comme à la course.

La notion plaisir est importante tellement c’est facile de faire ce qui nous procure un bienfait, un plaisir. Les attentes excessives brûlent le plaisir.

La course, on court après quoi? Le Pace du Bonheur c’est courir en respectant ses limites. On a les jambes lourdes, on marche un peu. OUIN PIS. On a soif, on boit sans ne s’étouffer ni s’arroser parce que l’on marche OUIN PIS. Ce qui se passe entre la ligne de départ et le fil d’arrivée nous appartient. Lorsque l’on s’inscrit à une course le seul engagement que l’on prend est de franchir la distance. On a marché OUIN PIS la fierté d’avoir accompli la distance n’en est pas moins grande.

Le plus beau cadeau que je me suis fait en avril 2015 après mon 42.2KM au Marathon de Paris c’est de ne pas avoir lever les yeux vers le chrono à l’arrivée. Je ne suis même pas retournée sur internet pour le connaitre. I DID IT THAT’S IT. J’ai lâché prise sur la performance, j’ai banni le stress dans mon loisir, car c’est un loisir. Depuis ce jour je ne le regarde plus jamais ce chrono. Mon degré de satisfaction dans une course se mesure en indice de bonheur. Nous avons tous la médaille, mais nous seul en connaissons la réelle valeur. Le sport c’est la vie, c’est la foi en soi, c’est la force, les valeurs sont là, bien au-delà d’un classement ou d’une statistique.

Je crois fortement que l’épanouissement, la fierté de s’accomplir et le bonheur sont accessible à tous. Soyons doux avec soi-même et avec l’humain. L’humain, oui voilà j'ai toujours dit que j'adore profondément l'être humain. Je dis que chaque course a son histoire, chaque humain aussi a son histoire et chaque humain court aussi pour un peu changer son histoire pas pour écrire l’histoire.

Conférence Quand les foulées nous transportent au-delà des kilomètres

25 Mai Victoriaville

13 Juin Sherbrooke

Volet Scolaire : Le primaire, ton premier marathon scolaire

disponible également au niveau secondaire.

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